The Boson Project est un cabinet de conseil nouvelle génération qui accompagne les entreprises qui souhaitent réussir leur mutation. « Nouvelle(s) génération(s) » et « mutation(s) », voici les deux premiers mots-clés au cœur des préoccupations de la startup cofondée en 2012 par Emmanuelle Duez.

The Boson Project aurait pu être le nom de code donné au programme du CERN qui a découvert le Boson de Higgs il y a 3 ans (lecture chaudement recommandée pour briller en société !). A vrai dire, nous n’en sommes pas très loin car The Boson Project est aussi un accélérateur de particules… d’autant plus que, scientifiquement parlant, les bosons ne servent pas à constituer la matière, mais sont les médiateurs des forces qui la constituent. La métaphore est belle et, vous vous en rendrez compte assez rapidement, tout à fait appropriée.

En fait The Boson Project est bien plus qu’un cabinet de conseil, c’est un laboratoire dont le principal objet est le développement humain en entreprise et au bénéfice de l’entreprise : créer de la valeur en entreprise en misant sur les individus qui la composent aujourd’hui, puis capitaliser cette valeur pour ceux qui la rejoindront demain et qui créeront eux-même de la valeur… ajoutée ! Vous avez dit « cercle vertueux » ?

Afin d’en savoir un plus sur l’ADN et les missions de cette structure atypique, direction le 1er arrondissement de Paris pour rencontrer les Bosons Explorers dans les locaux qu’ils partagent avec une autre startup (et oui, c’est aussi ça l’esprit startup !).




Le choc des générations ?

L’entreprise est en plein bouleversement. Perturbées en interne par les nouvelles générations qui n’ont pas les mêmes aspirations que leurs aînés, les entreprises ont de plus en plus de mal à retenir les jeunes salariés, qu’ils soient cadres ou pas, si ce n’est à les attirer !

Pour certains DRH du CAC40, la génération Y (nés entre 1978 et 1994) – soit à peu de choses près leurs enfants – est décrite comme étant infidèle, paresseuse, trop gâtée, arrogante… Il y a peut-être du vrai dans ce « constat » ou alors cette génération aspire à des rapports professionnels et des méthodes de travail d’un nouveau genre, en adéquation avec leur façon de vivre ?

Façon de vivre… et rythme de vie, puisque la génération Y est « interconnectée » ! Férus de nouveaux médias et de technologies numériques (qui a dit « nouvelles technologies ?), les Y vont vite, parfois trop, mais que voulez-vous ils ont été mal habitués ! D’autant plus que la génération Z arrive sur le marché de l’emploi, vous savez les « digital natives »…

Plus décomplexés que leurs aînés, les Y / Z ont la culture de l’open-space, tutoient facilement leur hiérarchie et n’hésitent pas à changer d’entreprise si celle-ci ne leur convient pas (flexibles mais pas malléables, nuance).

En réalité, les Y / Z ont tellement vu leurs grands-parents et parents « trimer » au boulot qu’ils ne veulent plus voir le monde du travail comme un fardeau : si travailler est une nécessité, alors l’expérience doit en valoir le coup (comprendre « enrichissante »… au sens intellectuel du terme, l’aspect matériel ayant une moindre importance).

En somme, la génération Y est en quête de sens et à l’approche de la trentaine, elle est prête à faire des choix. Ces choix comportent des dénominateurs communs tels que l’entrepreneuriat, la mobilité géographique, flexibilité et autonomie professionnelles, la prise d’initiatives ou encore des relations basées sur l’échange et le partage. Essayez de réfléchir à ce que représente l’entreprise pour vous, sauvegardez mentalement les premières images que votre cerveau vous a envoyées et vous comprendrez pourquoi ces dénominateurs communs sont intrinsèquement incompatibles avec la réalité de l’entreprise traditionnelle… à moins de rêver ?

Après le sens, le rêve s’installe en entreprise

Le 27 janvier dernier, Capgemini Consulting et The Boson Project ont présenté le résultat de leur grande enquête « La Boîte à rêves » : 2 500 Français et 11 grands dirigeant(e)s se sont prêtés au jeu du rêve en répondant au questionnaire et se sont essayés à « re-enchanter l’entreprise ».

Dans un article du blog « L’oeil des Bosons », l’auteure Marianne Urmès se demande si « le rêve a sa place dans le monde du travail ? Le rêve peut-il devenir un vecteur d’engagement durable des salariés ? Quelle responsabilité des dirigeants et des managers à faire rêver et à permettre le rêve ? Qui sont les leaders rêvés de demain ?« . Bonnes questions : dans une société où tout semble être en crise y compris l’entreprise, le rêve pourrait-il être un remède, qui à défaut d’être miracle, serait déjà sémantique ?

Les résultats sont étonnants car, comme le remarque le journaliste Pierre Manière dans La Tribune du 28 janvier, pour une grande partie des Français, « rêver en entreprise est vital. Si laisser aller son imagination au travail apparaît saugrenu en ces temps de crise et de course à la productivité, l’étude montre qu’au contraire, le rêve constitue un puissant moteur pour attirer les talents, les inciter à s’engager. Et, in fine, en tirer le meilleur ».

Envie d’en savoir plus ? Téléchargez et lisez l’intégralité du rapport « La Boîte à Rêves »

« Bienvenue dans cette Boite à rêves en passe d’être la Boîte de rêve. »