Les entreprises sont confrontées en permanence à des problématiques complexes, qu’elles ne peuvent résoudre, qu’en faisant appel à plusieurs types d’intelligences. La question fondamentale qui se pose alors, est comment faire pour que ces intelligences se rencontrent et, ensemble, aident à la résolution desdites problématiques ? Nous verrons comment , une entreprise française contribue à ces rencontres.

1 – Problématiques complexes : et les hommes dans tout ça ?

Les systèmes humains permettent de combiner les intelligences, les perspectives et les compétences : à chacun ses atouts, mutualisons-les.

C’est ce que Vineet Nayar, le PDG de HCLT, l’un des piliers des services informatiques en Inde, souhaite faire passer comme message quand il fait quelques pas de danse devant ses collaborateurs, ne se mettant alors pas en position de force, et sous-entendant par là même qu’on a tous des compétences, différentes, et que ce qui compte c’est que chacun mobilise ses propres aptitudes, et que ce n’est pas parce qu’on est chef d’entreprise qu’on sait tout faire. La preuve !

C’est sur cette base, que les humains sont invités à la co-construction de solutions. Au sens vertueux du terme. Chacun devient alors acteur de cette construction.

2 – Comment résoudre  ces problématiques ?

 Jusqu’à présent, les entreprises ont toujours réussi à trouver des moyens pour résoudre les problématiques qui se présentaient à elles.

 Dans les années 80 par exemple, Motorola en développant et déposant sa méthode Six Sigma®, a su structurer le besoin, et surtout la récolte d’informations basée sur l’écoute, et sur des données mesurables et fiables. Cette méthode a d’ailleurs trouvé toute sa légitimité en raison de la complexité des organisations et de l’internalisation des processus qui imposent une vision globale des problèmes.

Et depuis, cette technique est, et reste, très largement utilisée. C’est, à elle seule, une réponse aux problèmes rencontrés. Cela fonctionne.

 Et pourtant, un certain nombre de biais persiste avec ce type d’approche. Quel aurait été le résultat, si le coordonnateur du projet s’était trouvé dans un environnement différent ? Comment faire lors des prises de parole en public pour gommer le biais induit par l’inhibition de certains ?

 D’une manière générale, ce qui est vrai pour cet exemple SixSigma® l’est également pour les autres techniques assimilées qui font persister des biais, jusqu’à présent difficiles à atténuer, car ils dépendent beaucoup de l’humain.

 Aujourd’hui, avec l’avènement des nouvelles technologies, de la numérisation de notre société, et de l’évolution des équipements qui en résulte, les entreprises, tout en continuant à faire évoluer leurs pratiques managériales, ont désormais à leur disposition de nouveaux moyens d’aborder les problèmes qui se posent.

3 – Un management particulier ?

En France, un certain nombre d’entreprises fonctionne sur un mode de management fondé sur une structure pyramidale, autocratique, dans lesquelles, de toute façon, c’est le chef qui a raison !

Ce modèle encore très présent, commence cependant à en côtoyer un assez nouveau, encore peu répandu, plus participatif.

Les entreprises qui adoptent ce nouveau mode de management, impliquant les individus, acceptent la prise de risque, encouragent les initiatives plutôt que d’être dans le contrôle. Les collaborateurs sont traités et considérés en adultes. C’est une des clés de la solution, car c’est en considérant les individus qu’ils contribueront à l’élaboration de la solution au problème posé.

Résultat de cette nouvelle façon de fonctionner : ces entreprises ont dépassé les objectifs qu’elles s’étaient fixé. Preuve que la considération de l’Autre en tant qu’Individu à part entière, avec ses compétences propres, présente un immense intérêt.

 Prenons l’exemple du modèle de la fonderie FAVI (Années 1980) : L’entreprise était alors dirigée par Jean-Francois ZOBRIST, auteur de  » Favi l’entreprise qui croit que l’homme est bon « .

Ce visionnaire de l’époque, avait compris qu’il n’y a pas d’homme naturellement bon (Y) ou naturellement mauvais (X) tel que les avait définis, dans les années 60, Douglas Mc Gregor, docteur en psychologie de l’Université de Harvard, mais que l’Homme agit selon son environnement.       

Pour ce chef d’entreprise, l’individu qui a pour objectif essentiel de pointer à l’heure, pour être sûr de ne faire que ce qui est attendu de lui dans son travail, rien de plus, est le même individu qui s’entrainera au marathon, afin de faire la meilleure performance, ou fera en sorte d’avoir le plus beau jardin de sa commune. Ils ne sont pas 2 personnes distinctes, mues par des fonctionnements intrinsèquement différents. Non. Simplement la notion d’environnement, de motivation, de considération et de liberté motivera d’un coté notre individu et ne l’incitera pas à s’engager pour son entreprise de l’autre. Mais ils ne sont qu’un. 

En s’engageant dans cette voie, Jean-François Zobrisjt a clairement foulé aux pieds les préceptes de Mc Gregor, et à raison, lorsqu’on voit les exceptionnelles performances de son entreprise.

 Ainsi, de nombreuses firmes ont compris cela, et réussissent, sans doute un peu grâce à cette approche, à dépasser leurs objectifs. C’est le cas de groupes tels que Michelin, Kiabi, ou encore Auchan qui a souhaité prendre le virage des nouveaux modes de communication et de collaboration avec son programme Auchan Connect et le projet Maillage.

4 – Que fait argomento pour vous ? 

Un certain nombre d’entreprises a donc la volonté de changer de mode de management. Cela marque une avancée, un beau progrès dont il faut se féliciter.

Cependant, se pose la question de la mise en œuvre de ces bonnes intentions. Car l’intelligence collective ne se décrète pas.

Plateforme Argomento

On peut supposer que la capacité d’utilisation des outils numériques a augmenté de façon significative et ce, notamment grâce à l’avènement d’internet, et de géants que sont Google, Facebook… Cela représente une vraie opportunité, nécessaire, mais elle ne serait pas suffisante pour élaborer une solution aux problématiques rencontrées.

Cela passerait donc, entre autres, par l’aspect technologique qui est clé, l’interface proposée, ou encore les récompenses reçues par les utilisateurs : rien de plus motivant pour un individu que de pouvoir visualiser, quantifier, apprécier sa participation à un projet de façon immédiate.

On entrerait alors dans un cercle vertueux, où l’individu en se livrant et en participant activement à la réalisation du projet pour lequel il est sollicité, aurait alors le plaisir de voir sa contribution à l’édifice et serait remercié pour cela. Cela inciterait donc au partage, donnerait envie. Et ce sont toutes ces petites choses mises bout à bout qui créeraient l’alchimie nécessaire.

Et ce changement de statut, de spectateur à acteur, serait extrêmement valorisant pour les Hommes, puisque contrairement à ce qu’ils vivaient précédemment dans les modèles « descendants », on s’intéresserait pour la première fois, vraiment, à leur avis, leur apport, leurs compétences et on le reconnaitrait ouvertement, devant le groupe. Ce serait valorisant.

 Et c’est cela que l’entreprise argomento a compris. Cette jeune entreprise française, créée en 2013 par Pierre TEIL, permet aujourd’hui de coordonner ces interactions, créant ainsi un terrain favorable à la mise en œuvre de ces nouvelles approches.

argomento accompagne donc les entreprises qui souhaitent stimuler la créativité, engager leurs équipes et mobiliser l’intelligence collective de leurs collaborateurs.

 Ce qui différencie vraiment argomento, c’est le fait que la contribution de chacun est valorisée immédiatement, lui donnant envie de participer encore et encore, et de peut-être réveiller des compétences non exploitées jusqu’alors, parfois endormies, car non sollicitées.

Les bénéfices pour les participants sont multiples : on peut citer la levée de freins à l’expression, le sentiment d’écoute véritable, la valorisation.

Quant à l’organisation, elle trouvera son intérêt notamment dans la vision collective que l’interface lui livrera, une capacité d’analyse par segment, ou encore un support de communication prêt à l’emploi.

L’interactivité est mise au cœur de l’événement favorisant ainsi une fertilisation croisée.

 La société permet de produire un « output » riche par sa capacité à mobiliser des groupes petits ou grands, divers, et représentatifs. Ainsi, les freins à l’expression orale sont gommés et les contributions apportées par chacun sont structurées, argumentées, et permettent véritablement la co-construction.

Et enfin, argomento garde à l’esprit ce qui motive particulièrement les organisations, en maximisant l’efficacité et la productivité.

Conclusion

Nous vivons donc une période charnière. S’il s’agissait uniquement de citer la révolution technologique, ce serait trop réducteur. Mais cette transformation numérique se met maintenant au service des intelligences et des entreprises. Certaines d’entre elles ont compris que désormais, elles peuvent se diriger rapidement vers des modèles très agiles, collectifs, permettant, non seulement de mutualiser les compétences mais aussi de les potentialiser.

Cette nouvelle approche pourrait être qualifiée de « gagnant-gagnant », pour chacun des protagonistes : le collaborateur impliqué, valorisé se sentira considéré et aura envie de s’engager toujours plus dans l’organisation, qui, quant à elle, aura réussi le pari d’avoir des individus engagés en son sein, motivés et qui n’hésitent plus à donner d’eux-mêmes permettant ainsi un accroissement de son développement.