SEO Cycle Vector

Temps de lecture : 2 minutes

Google est un animal exigeant et versatile mais ô combien puissant ! En France, il possède pas moins de 93% des parts de marché, une situation de quasi monopole donc.

Pour un référencement de qualité, il convient donc de connaître ses petites manies et donc avant toute chose, de mettre en place une veille efficace pour traquer les changements de posture du géant californien.

En parallèle de votre veille, voici les 12 travaux du consultant SEO, à mettre en application dès maintenant :

  1. Pour commencer, jouez la carte de la popularité. Google est comme les enfants dans les cours de récré, il adoooore les populaires ! Liens entrants, réseaux sociaux, QR code, campagnes emailing, c’est pas dur, il faut faire parler de vous, dans un maximum d’endroits. Mais attention, concernant les liens, qu’ils soient entrants ou sortants, ils doivent être pertinents. Cette pertinence comptera dans la note que vous attribuera Google… A ce sujet, je vous ai concocté un petit jeu : cherchez l’erreur dans cet article…
  1. Maintenant que vous êtes populaire, pensez à rafraîchir votre site régulièrement. Pour info, 73% des sites français n’ont pas été mis à jour depuis plus d’un an et Google n’aime pas ça. Et nous, on n’aime pas faire de la peine à Google.
  1. Foncez sur les statistiques. Pas de SEO digne de ce nom sans statistiques. Comprenez votre environnement, sachez d’où viennent vos visiteurs, analysez les chemins qu’ils ont empruntés pour arriver jusqu’à vous, cernez votre client.
  1. Oubliez les URL trop longues et peu pertinentes du genre : http://aubonjambon.com/1625/produit/tf45HJ/dtc/67384905443/patanegra. Préférez une URL qui raconte en peu de mots la vraie histoire : http://aubonjambon.com/produit/patanegra. Clair, court, précis, signifiant.
  1. Allégez votre indexation en n’autorisant pas Google à indexer certaines pages pas absolument utiles dans les moteurs de recherche : vos pages admin, contact, etc. Le risque étant de toutes les retrouver dans les résultats de recherche, noyant ainsi les pages que vous jugez importantes.
  1. Réfléchissez bien à vos mots-clé, testez-les (il existe d’excellents outils pour ça, comme Insight de Yooda) et pensez à les intégrer aux titres de vos articles. Dans le cas de cet article, le mot clé principal étant SEO, il doit figurer dans le titre et à plusieurs reprises dans le texte, sans surenchère bien entendu.
  1. Dans le même esprit, soyez percutants avec vos ancres de lien. Il vaut mieux un bon vieux « entrez dans la foire à la saucisse » qu’un transparent (en langue googlelienne) « cliquez ici».
  1. Vénérez la page 404. Meilleure amie du SEO, elle est indispensable pour accueillir la requête liée à une mauvaise URL. Sans cette fameuse page, le robot arrêterait de crawler votre site en cas de mauvaise URL.
  1. Oubliez votre vieux fantasme de mettre du flash ou du javascript partout. Autant donner une palette d’aquarelle à un aveugle, car Google ne les voit pas. C’est aussi simple que cela. Si vous voulez un peu de relief dans votre design, préférez du HTML 5.
  1. Et, d’une manière générale, oubliez totalement les nuages de mots-clés et les mots-clés cachés (genre écrire mille fois « saucisse » en blanc sur fond blanc sur vos pages, espérant que Google finira par repérer votre site de vente en ligne de charcuterie). Car trop de mots-clés, ça sent la triche. Et Google punit sévèrement les tricheurs.
  1. Dans le genre moche et donc réprimé, ne cédez pas à la tentation du duplicate content. Votre article, c’est votre article, et vous n’aimeriez pas le voir au-dessus d’une autre signature que la vôtre, non ? Et bien figurez-vous que les autres pensent pareil que vous. Dingue, non ? Et bien sûr, Google aussi…
  1. Un autre truc aussi : quand il y a quelques temps, pour référencer au mieux une charcuterie, il fallait choisir des orthographes susceptibles d’être empruntées par les internautes (ça donnait des brainstormings de l’absurde avec charcuteri, charecutery, etc.), aujourd’hui, tout ça c’est fini ! On écrit sans faute. Et tout le monde s’en porte mieux d’ailleurs. Ah oui, Google peut même pénaliser votre effort en fautes d’orthographe.

Et enfin, pour finir cette petite introduction au SEO, une évidence qui gagne toujours à être rappelée : soignez avant tout votre contenu. Intéressant, on ne doute pas qu’il le soit. Mais, posez-vous la question de savoir s’il est optimisé pour le web. Poids des images et donc temps de chargement, qualité et logique de la rédaction notamment. Oubliez le thèse, antithèse, synthèse que vous avez appris à l’école et oubliez le teasing. Votre idée principale est en tête. N’oubliez jamais que s’il ne trouve pas immédiatement ce qu’il cherche, l’internaute ira le chercher ailleurs. A bon référenceur, salut !