La French Tech désigne tous les acteurs de l’écosystème de startups français. C’est aussi une politique publique innovante au service de ce collectif et de la croissance des startups. Rencontre avec Marie Gallas-Amblard, la directrice de la communication de la Mission French Tech. 

Parce que l’Etat français a compris qu’il fallait favoriser l’émergence de startup à succès pour générer de la valeur économique et des emplois, il a créé fin 2013 la French Tech. Sa philosophie : s’appuyer sur les initiatives des membres de la French Tech eux-mêmes, mettre en valeur ce qui existe déjà, et créer un effet boule de neige. La French Tech ce n’est pas l’Etat qui encadre, c’est l’Etat qui soutient. C’est une ambition partagée, impulsée par l’Etat mais portée et construite avec tous les acteurs.




Poster French Tech

La French Tech ne crée pas de nouvelle organisation ni de nouvel outil public : elle est portée par une petite équipe, la Mission French Tech, qui travaille en lien serré avec le ministère de l’économie et des finances, le ministère des Affaires Etrangères et avec le Commissariat Général à l’Investissement (Investissements d’Avenir). Ses partenaires sont les opérateurs nationaux, qui, sous la bannière commune « French Tech » coordonnent leurs actions en faveur des startups : la Caisse des dépôts, Bpifrance et Business France.

Qui peut devenir French Tech ?

La marque French Tech est une marque collective… mais encadrée. Elle a été déposée et la mission French Tech est attentive au fait qu’elle ne soit pas dénaturée ni exploitée par des tiers pour lui conserver sa force et sa lisibilité.

Les membres de la communauté French Tech : la French Tech, ce sont celles et ceux qui font l’écosystème de startups françaises, soit les entrepreneurs, mentors, développeurs, designers, investisseurs, bloggeurs, accélérateurs, incubateurs…. qui partagent les valeurs et l’état d’esprit de la French Tech.

Les entreprises, associations et collectivités qui portent un projet résolument au service de la French Tech c’est-à-dire au service des startups : tous les projets (événement, réseau, accélérateur…) liés aux startups peuvent y associer la marque, si et seulement si, ceux-ci contribuent explicitement à la croissance et/ou au rayonnement des startups françaises avec une offre ambitieuse. Les startups en seront les meilleurs juges !

Pour aller plus loi, vous pouvez consulter l’infographie #LaFrenchTechEtMoi qui résume parfaitement ce qu’est la French Tech et comment participer à la dynamique.