Mardi 18 mars, je suis allée à la rencontre de Geneviève Petit, fondatrice du site.
Qu’est-ce que le Petit Web ?
C’est un site d’information pratique et inédite sur le marketing interactif qui ne parait volontairement qu’une fois par semaine.
C’est une newsletter hebdomadaire (La Lettre de Petit Web) envoyée à plus de 40 000 professionnels : une lettre d’information sur le monde des entreprises digitales, de la nouvelle économie dans le secteur du Web et de l’innovation.
Le Petit Club : qui organise des rencontres professionnelles dédiées au marketing interactif. Il s’agit d’un club fermé, réservé uniquement aux annonceurs, invités des partenaires, et membres annuels.
Cette rencontre fut riche en renseignements et recommandations pour une débutante en digital comme moi !
Voici donc en 15 questions le portrait de Geneviève Petit, l’histoire de son site et ses conseils expérimentés.
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Pourriez-vous nous raconter votre parcours ? Votre cursus ?
A 20 ans, je termine mes études à Sciences Po. Et j’entre assez rapidement à Médias, un hebdomadaire spécialisé dans la communication.
- Qu’est-ce qui vous a amenée au digital ?
- Pourquoi avoir choisi ce nom ?
Je n’avais pas vraiment envie d’exploiter mon nom. Jusqu’à ce que je me rende compte que cet adjectif recouvrait une tendance de fonds en communication : l’humilité. Aujourd’hui, les marques doivent se mettre au niveau de leur public, ni au dessus, ni en dessous.
- Et le choix du logo : un poulpe rouge cyclope ?
Le poulpe c’est évidemment le surnom Google, mais aussi le réseau des réseaux. Ses tentacules touchent tous les secteurs. Il est rouge, ce qui symbole la passion. Il n’a qu’un œil : on revendique une information professionnelle avec un point de vue.
- Quels sont les effectifs ?
Nous sommes trois. Je me suis associée avec Benoît Zante et une troisième personne nous rejoint pour développer les nouveaux projets comme le Grand Prix de l’Innovation Digitale. Nous collaborons aussi avec A.me, l’agence d’Arielle Renouf, l’ancienne directrice de la communication de TF1, sur les « accélération trip ».
- Avez-vous rencontré des freins lors de la création du site ?
- Avez-vous des partenaires ? Des soutiens ?
- Parlons technique. La construction de votre site s’est faite comment ?
Avec Benoît Zante et des développeurs. Nous l’avons créée sous WordPress. Le site a été ensuite customisé par une agence : Uzik
- Quelles sont les activités principales de l’entreprise ?
Une newsletter hebdomadaire (envoyée chaque lundi). Elle est envoyée à plus de 40 000 adhérents et partager sur les réseaux sociaux.
Le Petit Club : club de rencontres professionnelles dédiées au marketing interactif et à l’innovation digitale. Il se réunit une fois par mois, à l’Union des Annonceurs. C’est un club réservé exclusivement aux annonceurs, aux invités de nos partenaires et à nos membres annuels et soumis à cotisation.
Nous sommes aussi partenaire de l’eG10 : un réseau d’entreprises du CAC 40 qui souhaite partager notamment autour de la conduite du changement, du multi-canal, du Big Data, créé par Georges Edouard Dias de L’Oréal et Patrick Hoffstetter de Renault, qui en est le président.
- Quelles sont vos convictions dans le contenu de votre site et de la newsletter ?
Notre indépendance et notre impertinence sont plus importantes que notre confort.
Nous ne nous contentons pas de couvrir l’actualité de notre écosystème, nous en faisons aussi pleinement partie.
Nous avons vécu la première bulle et ses sites de vente en ligne de brosse à dents. Nous voulons vous aider à imaginer et créer le futur, tout en gardant un certain bon sens.
Nous voulons grandir en restant petits
- Quels sont vos futurs projets ?
- Quel est votre point de vue sur l’E-marketing ? Quelles sont pour vous les stratégies que vous approuvez à l’heure actuelle ?
- Pouvez-vous nous donner vos conseils aux futurs acteurs du digital que nous représentons ?
- Comment voyez-vous le digital dans un futur proche (2 à 5 ans) ?
Au risque d’enfoncer des portes ouvertes… évidemment l’avenir passera par le mobile.
Le vrai enjeu sera aussi sociétal : comment conserver la vie privée ? Mark Zuckerberg disait avec satisfaction « Il n’ y a plus de vie privée ». Ce type de propos me semble effrayant et pas uniquement d’un point de vue de l’exposition de soi, mais surtout du point de vue de la démocratie.
Bravo pour cette interview. Je découvre le petit web avec délice.
merci Marie ! ton avis me fait bien plaisir !
Bravo pour ce billet bien intéressant et témoignant de l’impact fulgurant – et à venir – du digital !
Merci Fred ! c’est vrai que nous ne sommes pas au bout de nos surprises ! bonne semaine
Merci pour cette interview #MBAMCI !
Merci Stéphanie !